Pour Jo qui a grandi, du coup, quand elle s'envole de sa balançoire, ça va haut... Un site à visiter absolument et à savourer : une photo/dessin par jour. Magique LUCIE ALBON
Un petit mystère vient d'être élucidé. Maintenant, je sais pourquoi il y a des noyaux de cerise dans mon persil (qui se trouve à 2 m. de la porte de la cuisine, à vol d'oiseau). On ne peut pas dire que j'ai révolutionné le bowling, ni que cette première fois a révélé un talent inouï... Mais bon, on ne peut pas briller partout... pas? Merci Sven pour ton accueil, fribowling c'est esssstra bleu ciel. Et un petit bonus! deux comptines des voyelles!
Cliquez sur le chat ou la souris ! hi hi C'est du sérieux! Je regardais l'aîné des poussins jouer dehors au soleil quand il a sorti cette constatation étrange, vaguement scientifique "on est juste sous l'anticyclone". J'ai pensé : "Diable, il a vraiment grandi!" du coup, enchaînement de représentations mentales, je bascule sur le poême grave de Kipling "If..." dédié à son fils (lequel avait tout pour être parfait, vu qu'il était mort à la guerre... yes. Mais avant ou après le pou-aime? that's the question) D'ou le mélange ci-dessous... Voui? Pourquoi tout ce blabla? Faut que j'explique parce que Sara n'a rien compris et qu'elle n'est peut-être pas la seule, vu l'incroyable fréquentation de ce blog. SI... Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie Et sans dire un seul mot te remettre à rebâtir, Ou perdre d'un seul coup le gain de cent parties Sans un geste et sans un soupir ; Si tu peux être amant sans être fou d'amour, Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour, Pourtant lutter et te défendre ; Si tu peux supporter d'entendre tes paroles Travesties par des gueux pour exciter des sots, Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles Sans mentir toi-même d'un seul mot ; Si tu peux rester digne en étant populaire, Si tu peux rester peuple en conseillant les rois Et si tu peux aimer tous tes amis en frère sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ; Si tu sais méditer, observer et connaître Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ; Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître, Penser sans n'être qu'un penseur; Si tu peux être dur sans jamais être en rage, Si tu peux être brave et jamais imprudent, Si tu sais être bon, si tu sais être sage Sans être moral ni pédant ; Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite Et recevoir ces deux menteurs d'un même front, Si tu peux conserver ton courage et ta tête Quand tous les autres les perdront, Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire Seront à tout jamais tes esclaves soumis Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire, Tu seras un homme, mon fils R. Kipling Soit!
Kipling ne se mouche pas du coude, il n'y va pas avec le dos de la cuillère lorsqu'il s'agit de parler à son fiston. Moi je trouve qu'un fils qui est capable de se situer pareillement dans l'atmosphère, c'est pas encore tout à fait un homme mais presque! MOUAIS! je me demande combien on est sur Terre à toujours vouloir montrer à son papa combien on est géniaux... La provocation des limaces m'oblige à laisser s'exprimer la bête qui est en moi. Malheureusement, chacun sait que la guerre change les humains en monstres sanguinaires.
Hélas, après cet épouvantable carnage, ma conscience (lourdement chargée) se lamente et me torture. Vais-je retrouver la paix? L'avenir nous le dira (mon cher Blake). Youpi! Deux de mes dessins ont été choisis pour le calendrier de La Maison des Illustrateurs. Ils sont exposés à Paris jusqu'à fin juillet. |
REspirEZ....
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Mars 2018
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